Cameroun : des leaders de mouvements de jeunes condamnent la violence à la suite de l’agression contre le ministre de la Jeunesse en Belgique
Par Agnès Eyenga
Le 2025-03-10

Une marche patriotique qui avait pour point de chute l’immeuble abritant le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique à Yaoundé ce vendredi 07 Mars 2025. « Non à la violence, Non au terrorisme ! », peut-on lire sur les différentes pancartes que présentent les jeunes. On retient que le progrès de la nation camerounaise se fonde sur le respect mutuel, le dialogue et l'unité. Rien ne justifie la violence. Cette visite fait suite aux violences perpétrées contre le Minjec Mounouna Foutsou, et l'ambassadeur du Cameroun au Royaume de Belgique. Des actes inacceptables pour les jeunes leaders des associations et mouvements de Jeunesse sous l'égide du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun.
Interrogés sur leur doléance par Zachée Robert Théophile BENGA, Secrétaire Général du Minjec, venu les accueillir, ces jeunes patriotes ont fait savoir que « nous sommes indignés et en colère ». Une « déclaration de la Jeunesse » a été présentée par Fadimatou Iyawa Ousmanou, présidente du Conseil national de la jeunesse du Cameroun. Ainsi la Jeunesse camerounaise condamne avec « la dernière énergie » toute forme de violence et acte antipatriotique contre la République et ceux qui l'incarnent. « Ces actes ternissent l'image de notre pays », peut-on entendre de la lecture de la déclaration. On on retient aussi qu'un mouvement est né, le « mouvement patriotique de la République antiviolence » qui vise principalement à prévenir l'extrémisme violent tout en déradicalisant les personnes déjà radicalisées.
Pour accueillir l'arrivée du ministre de la Jeunesse et de l'Education civique, Mounouna Foutsou, les jeunes reprennent en cœur le refrain de la chanson populaire « We are one, we are together ». Les leaders des mouvements de Jeunesse venus nombreux sous la coupole du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun pour témoigner leur compassion et leur soutien au ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique sont donc reçus. La déclaration de la jeunesse condamnant la violence sous toutes ses formes est reprise ici par la présidente du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun. « Nous transmettrons à qui de droit », indique le ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique, Mounouna Foutsou, en recevant une copie de la déclaration de la Jeunesse camerounaise.
Ensuite, Dr Samuel DONGMO, Président du Haut Conseil des Camerounais de l'Extérieur, lira « la déclaration de Yaoundé de la diaspora camerounaise ». Celle-ci débute par la condamnation des actes barbares perpétrés en Belgique. « Monsieur le Ministre, ce que vous avez vu, Ce n'est pas ça la diaspora camerounaise », fait savoir Dr Samuel DONGMO. Il indique que La diaspora camerounaise reste et restera un pilier important dans la construction d'un Cameroun fort, uni et prospère. Ainsi, cette déclaration fait savoir que le dialogue républicain et les valeurs républicaines doivent primer sur toutes formes de violence et d'intimidation.
« Non non non, vous n'intimiderez plus les camerounais. Nous travaillerons désormais avec les ambassades pour que ces attitudes cessent », lance le président du Haut Conseil des Camerounais de la Diaspora à l'endroit des fauteurs de troubles qui se cachent dans la diaspora. Dans son propos, le ministre de la Jeunesse a invité ces jeunes leaders au pardon. « Je suis le médecin de famille, un médecin ne choisit pas ses patients, il soigne tous les patients qu'importe leurs antécédents », poursuit-il. Aussi, il salue le mouvement mis sur pied, tout en insistant sur le volet prévention et guérison. « Gardez l'esprit de la République et gardez la joie au cœur », conclut-il.
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