Cameroun : Mounouna Foutsou dédicace son livre au Salon international de l'industrie du livre de Yaoundé

Le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou a organisé une séance de dédicace de son ouvrage « Paul Biya et la jeunesse camerounaise hier, aujourd'hui et demain » au Salon international de l'industrie du livre de Yaoundé (SIILY) au musée national de Yaoundé, ce 15 mars 2025. Dès son arrivée, le ministre effectue la visite des stands et pose pour des séances photo à la demande de quelques jeunes amoureux de la lecture. « Nous devons encourager la lecture, en particulier pour notre jeunesse », lance Mounouna Foutsou, le Minjec.

La cérémonie de dédicace proprement dite commence par l'exécution de l'hymne national. Dans sa note de lecture, Rachelle Sidonie Ntocke, journaliste en service au poste national, relève la richesse et l'importance de l'ouvrage de 15 chapitres. Elle indique que du livre, il ressort une analyse des messages à la jeunesse du chef de l'État pour en dégager les éléments du réarmement moral et entrepreneurial. Sidonie Ntocke évoque ensuite le caractère particulier de l'ouvrage dans lequel « les actions du chef de l'État sont examinées comme faisant partie d'une politique de la jeunesse pionnière, avant-gardiste et intemporelle ».

Elle conclut en reprenant les termes du Minjec Mounouna Foutsou, pour qui ces allocutions ne sont « pas juste des mots, mais des catalyseurs en puissance de l'action gouvernementale en faveur de la jeunesse ». « Quand je lui ai demandé d'où lui est venue l'inspiration pour écrire cet ouvrage, monsieur le ministre m'a répondu : “ je me suis inspiré de cette phrase bien connue de la bible, “ mon peuple périt faute de connaissance ” », a expliqué Daniel Ndjiber, l’éditeur.

Cette dédicace intervient dans un contexte où, le rôle du livre et du savoir est plus que crucial. « Comme l’a rappelé le Chef de l’État dans son Message à la Jeunesse le 10 février dernier, « certains esprits chagrins » tentent de semer le doute sur les opportunités d’insertion et d’autonomisation de la jeunesse camerounaise, particulièrement à l’approche des grandes échéances électorales. Signe prémonitoire de mon engagement, j’ai été personnellement victime des actes barbares de violences perpétrés à ma délégation à Bruxelles. À cet égard, c’est précisément par la bonne information, la connaissance, l’écoute et la lecture que nous pouvons répondre à ces questions et construire un avenir meilleur », indique le ministre Mounouna Foutsou.

Des questions sont adressées au ministre, notamment sur les opportunités d'insertion des jeunes vivant avec un handicap et sur l’existence d'un espace opérationnel pour l'encadrement de la jeunesse à la sortie des écoles normales supérieures. La réponse du ministre est de prendre attache avec les centres multifonctionnels de promotion des jeunes présents dans chaque arrondissement pour y trouver les opportunités en faveur de la jeunesse. Il insiste également sur la nécessité de changer la mentalité de « tout faire pour entrer dans la fonction publique ». « Un jeune bien formé, avec une bonne mentalité ne devrait pas chômer », souligne-t-il. Le ministre informe l'assistance que la version anglaise de l'ouvrage est à l'impression et sera bientôt disponible.