Ambassadeurs Yali de la paix : compétition pour désigner les deux lauréats nationaux

Par Ruben Tchounyabe

Le 2022-09-22

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Le symposium national YALI s’est ouvert ce vendredi 30 septembre 2022 sous le thème « Silencing Hate speech countering Youth violence and youth radicalization in Cameroon ». La cérémonie d'ouverture de cet important rendez-vous a été rehaussée par la présence de personnalités de marque telles que le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou. Cet événement s'inscrit dans le contexte des activités du Mandela Washington Fellows, une initiative du gouvernement américain qui s'implique dans la promotion des valeurs de citoyenneté.

Après la tenue de symposiums régionaux qui visaient à identifier les ambassadeurs de la paix au niveau régional, 10 jeunes camerounais se sont démarqués en communiquant des messages qui encouragent leurs pairs à être des relais de la paix. Les 10 vainqueurs s'affrontent donc à l’occasion de ce grand symposium pour exposer leurs projets de promotion de la paix. Après sélection par un jury, seuls une femme (Miss Yali) et un homme (Mr Yali) seront ambassadeurs nationaux de la paix. Ces 10 lauréats des compétitions régionales qui ont été nommés ambassadeurs du Pronec-Reamorce par le ministre Mounouna Foutsou présentent tour à tour leurs projets devant un jury, en présence des responsables d'associations et de mouvements de jeunesse de tout le Cameroun.

Selon le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou, ce symposium est la preuve des liens cordiaux entre le Cameroun et les USA dans la construction de la paix et d'un engagement pour un ensemble d'actions afin de réduire dans tout le Cameroun et, au sein de la Jeunesse, les discours de haine, la radicalisation et la violence. « Le thème de ce symposium est donc idéalement choisi pour le Cameroun, en ce temps où il fait face à des menaces à la paix, dans les régions septentrionales, le Sud-Ouest et le Nord-ouest », a martelé Mounouna Foutsou. Au cours de la traditionnelle minute de civisme qui précède généralement ses discours, le ministre a d’ailleurs demandé à l’assistance de prendre l'engagement de lutter de toutes ses forces contre les discours de haine, la violence et la radicalisation des jeunes au Cameroun.

Le responsable des affaires publiques de l'ambassade des Etats-Unis au Cameroun et représentant de l’ambassadeur, Ethan Tabor, s'est félicité du résultat que les programmes du Mandela Washington Fellows a sur la jeunesse, au moment où on dénombre plus de 2 millions de jeunes touchés par ces actions de promotion de la paix. Selon lui, les jeunes passés par les différents programmes de renforcement de capacité sont des vecteurs de dynamisme et de respect de droits de l'homme et de la paix dans leurs communautés. Le diplomate américain s'est dit impressionné par l'optimisme et la passion des jeunes camerounais, leur détermination à impulser le développement, notamment ceux qui ont participé aux challenges régionaux.

Le Haut-Commissaire du Canada au Cameroun, Richard Bale, apprécié le travail fantastique qui est effectué par l'ambassade des Etats-Unis et le Minjec pour encadrer les jeunes. Le diplomate n’a pas manqué de souligner le contexte dans lequel intervient cette cérémonie, à l’occasion d’une journée spéciale au Canada, qui commémore la réalité de la colonisation et la souffrance des peuples autochtones. Il est indispensable dans toute société de s'arrêter et de voir dans quelle mesure on doit lutter contre la propagation de la haine, dont les conséquences sont bien souvent hors de contrôle, a souligné Richard Bale.

Clifford Akonteh, président de l'association Mandela Washington Fellows, s’est dit heureux et ému de l'ampleur de l'événement qui, pour lui est une pierre de plus pour la construction de la paix. D'après lui, ce symposium se tient dans un contexte social où les réseaux sociaux sont devenus plus que jamais un vecteur de discours de haine et de violence. De nouveaux moyens donc pour lutter contre ce fléau et y faire participer la Jeunesse.

Agnès Eyenga

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