Crowdfounding : Philjohn Technologies veut lever 460 millions de CFA

La startup fondée par Philippe Nkouaya a ainsi ouvert 20? son capital équivalent à 2 000 parts d’une valeur de 230 000 FCFA l’unité.

L’objectif de la startup qui exerce dans le domaine du business intelligence est d’atteindre une valeur de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022. Philjohn Technologies lance une levée de 700 000 euros, soit 460 millions de FCFA. Selon le communiqué relatif à cette levée de fonds, la startup dans l’optique de son développement, ouvre 20? son capital équivalent à 2 000 parts. La valeur d’une part est estimée à 350 euros, soit 230 000 FCFA. L’investisseur pourra toucher de gros bénéfices sur le marché sur le long terme ou revendre dans trois ans ses actions lors de prochaines levées de fonds de Philjohn Technologies, note le communiqué. D’après les dirigeants de l’entreprise, les 460 millions de FCFA représentent 30 mois de financement qui seront répartis entre l’acquisition d’un mini-data center, la masse salariale, le marketing et le commercial, les charges locatives, et les charges financières.

Philjohn Technologies opère dans le secteur du business intelligence ou big data. Trois principaux projets figurent déjà dans sa gibecière. La startup travaille sur le recensement digital de tous les artistes, musiques et métadonnées, le stockage des données et reporting des KPI en charts hebdomadaires. Le deuxième projet concerne la conception d’une base de données du dossier médical, qui selon les responsables, devrait permettre un réel suivi des patients. Philjohn Technologies s’attèle aussi à la mise en place de la base de données du call center LIS, permettant de répertorier toutes les requêtes et améliorer le service. Les constats des experts relèvent que 80?s entreprises africaines n’ont pas de système d’information décisionnel. « Nous avons décidé de nous lancer dans le domaine de la Business Intelligence/Big Data afin de permettre aux responsables de prendre la bonne décision au bon moment avec les bonnes informations, car les conséquences et les risques devenaient de plus en plus importants en fonction de la nature des données », explique Philippe Nkouaya, fondateur et CEO de Philjohn Technologies.