Au Cameroun, Blue Work offre des espaces de coworking

L’entreprise vient d’ouvrir le premier site de son réseau de bureaux partagés à Yaoundé.

Mettre en place des bureaux partagés au cœur des principales villes du pays, qui offrent aux indépendants des espaces agréables où travailler, échanger et accueillir leurs clients. C’est le défi que s’est lancé Blue Work Spaces. L’aventure a commencé pour l’entreprise avec l’ouverture de son réseau d’espaces de coworking sur le site d’Elig-Essono à Yaoundé. Le tour du propriétaire donne à découvrir son « Open space », un espace de 60m2, réunissant des bureaux dans un espace ouvert et sans cloisons pouvant contenir 25 places assises. Réceptif à la lumière naturelle, climatisé et confortable, il offre une large variété d'ambiances et de postures de travail pour le confort.

Le « meeting room », un espace gradins de 20m2 accueillant 30 places, équipé d’un vidéoprojecteur, se prête bien aux présentations, pour les séminaires, lectures publiques, ateliers, et coaching. Propice à la réflexion et à la création, le « Smart Space » semble disponible pour les journées d’étude, réunions en petit comité, séances de coaching, formations dans une atmosphère calme, propice aux échanges et à la créativité. Le startupper peut également profiter d’un espace réservé à lui seul pour la confidentialité de son activité. Blue WorkS donne la possibilité à ses cibles d’avoir une adresse physique (siège social) qu’ils pourront ainsi déclarer au centre de formalité des entreprises. La domiciliation atteste donc de l’adresse fiscale et juridique de l’entreprise. L’adresse figure sur tous les documents de l’entreprise (papier à en-tête, devis, factures, plaquettes de communication…). « En plus d’une adresse professionnelle, Blue WorkS se charge de la gestion du courrier et des colis ainsi que de la réexpédition ou numérisation si besoin », explique Boris Nkou, Area manager de Blue Work.

A l’initiative de ce concept, une vingtaine de personnes physiques et morales impliquées dans la création de la société. Notamment une société spécialisée dans la structuration et la recherche de capitaux pour des initiatives entrepreneuriales, une agence qui se spécialise dans le marketing, précisément le développement commercial des jeunes pousses, un groupe de personnes venant d'un club de Business Angels, et des chefs d'entreprises locaux et de la diaspora.

Interview

Boris Nkou : « Pas besoin d'investir énormément dans l'acquisition de son espace de travail »

Le Area manager de Blue Work explique le bien-fondé pour les startups d’opter pour un bureau partagé et l’expansion des espaces de coworking dans l’environnement camerounais.

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Qu'est-ce qui vous a motivé à lancer blue works ?

D'emblée, il est important de préciser Blue Work Spaces est initiative commune; une vingtaine de personnes physiques et morales sont impliquées dans la création de la société. La majorité des actionnaires est fortement impliquée dans différents écosystèmes de startups. En fondant cette entreprise, ils savent bien que c'est un besoin, en dehors du financement, qu'ont les jeunes pousses au démarrage de leurs initiatives dans notre pays.

Quelle est la particularité de cet espace de coworking ?

Il faut déjà noter que Blue Work Spaces se veut être une entreprise qui proposera un réseau d'espaces de coworking à travers les villes camerounaises. Le premier de site à Yaoundé, au quartier Elig-essono à la Rue Ceper à une première particularité c'est sa position géographique. Ensuite nous avons voulu que l'environnement soit totalement agréable et collectif. Bref, jusqu'ici les visiteurs et startuppers que nous recevons sont émerveillés par le confort, la variété d'ambiance et de posture de travail mis en place. L'autre particularité est que toutes les parties prenantes travaillent à bâtir un réel écosystème favorable à l'éclosion des jeunes pousses qui feront confiance au label "Blue WorkS"

On constate un intérêt pousse pour les espaces de coworking dans notre environnement. Qu'est-ce qui explique ce phénomène ?

L'esprit entrepreneurial se développe de plus en plus dans notre pays. Nous pensons que beaucoup de jeunes camerounais ont compris qu'ils n'ont pas besoin de collecter énormément de fonds pour commencer; comme les sociétés de prestations intellectuelles sont les plus répandues, avec un poste de travail, une bonne connexion internet et le nécessaire de base pour la vie en entreprise, les activités peuvent démarrer et c’est à cela que correspondent les offres Blue WorkS et d'autres acteurs du secteur. En devenant BlueWorker, le startupper n'a pas besoin d'investir énormément de fonds dans l'acquisition de son espace de travail, domicilier son entreprise et recevoir ses clients et partenaires aisément; il ne peut qu'y avoir de l'intérêt pour ces services.

Quelles perspectives pour l'entreprise ?

Le Cameroun est une terre fertile aux initiatives privées, en maintenant la qualité de nos services dans nos différents sites, le label Blue WorkS ne peut qu'avoir de très bonnes perspectives de développement.

Qui est l’initiateur du projet Blue Work ?

Dans la liste de nos founders nous avons une société spécialisée dans la structuration et la recherche de capitaux pour des initiatives entrepreneuriales, une agence qui se spécialise dans le marketing, précisément le développement commercial des jeunes pousses, un groupe de personnes venant d'un club de Business Angels, des chefs d'entreprises locaux et de la diaspora.

Propos recueillis par Charles Ndjana